Hup Hup Hup... Barbatruc.
Finalement, je n'allais pas attendre que le boulot se fasse tout seul.
Le perçage ne fut pas très orthodoxe, car la perceuse plus le foret de 10.4 mm étaient plus longs que la garde au sol au niveau du trou.
Je mets des cales sous les roues, je maintien la moto la plus verticale possible, je vise du mieux que je le peux l'axe du trou, mais sans pouvoir percer en visant juste ! De la graisse sur le foret...
Le trou se fait quoique imparfaitement pour les puristes.
A présent, le taraudage.
Le problème est moindre, car je peux viser l'axe sans difficulté, en l'alignant avec les bords du trou.
Je prends mon temps, je casse les copeaux,
je vais et je viens ...
Alors vient le tour du petit filet rapporté que m'a gentiment envoyé
Big Yeti (aka. Jenny). qu'il en soit remercié pour l'éternité (NdR : Si j'en fait trop, il faut me le dire !)
Très simplement, j'attache l'ergot à casser, avec du fil fin, et
j'enfile le filet... Je le visse dans son logement après avoir copieusement dégraissé le taraudage à l'essence C.
Contrôle rapide, cela visse sans efforts (pas comme avant !) et cela semble droit ! Ouf !
Contrôle minutieux, la tête de la vis de vidange me parait
un peu de travers... La putain de sa Mère. Rime riche.
Rinçage à l'essence, rinçage à l'huile moteur, puis remplissage à la Motul Gear 300 75w90.
Vas-y roule !
Plus ou moins 90 km, pas de fuite notoire, pas de suintement suspect... pour le moment !
Au fait, j'ai serré la vis à 12 N.m, tandis que le manuel d'atelier préconise 24 N.m (et 20 N.m pour la vidange du moteur, 35 N.m pour la vidange du pont !)
Pffuiou...
Vous pouvez desserrer les fesses... et décroiser les doigts. 