Marco Jura a écrit :Sinon le kit C c'est 1100€ environ, mais il sembles que la Belle ait besoin du kit B et là c'est 580€ étrange ces différences de prix
D'autant plus étrange que la politique de Piaggio est de ne pas commercialiser les kits... Et que par conséquent ils ne sont pas au tarif, du moins dans les pays qui ont pour importateur une filiale Piaggio.
Sans doute l'indépendance de l'importateur Suisse lui permet-elle d'adopter une autre attitude...
A ma connaissance une personne a réussi à obtenir un kit C sans passer par la procédure de garantie, il s'agit de Peter Roper, concessionnaire australien bien connu. Ce kit était destiné à sa Griso personnelle pour changement préventif (1400 AUD = 967 €).
Si l'importateur suisse décide de commercialiser les kits il risque d'avoir de la demande...

... Enfin si Piaggio veut bien lui fournir

...
A propos des traitements de surface, le même Peter a été un le premier à alarmer la communauté guzziste des problèmes affectant ces distributions. Il a été aussi jusqu'à faire réaliser des tests de dureté, les résultats (pitoyables) sont remontés à l'importateur australien et ne sont peut-être pas étrangers aux divers variantes de poussoirs distribués par Piaggio par la suite...
Toutefois, alors que Peter était convaincu au départ que les problèmes provenaient de la matière et du traitement, sa conviction a évoluée en pointant du doigt d'autres facteurs.
Si tu lis ses dernières publications sur le sujet, il est convaincu aujourd'hui que le principal responsable est le circuit de lubrification des culasses. C'est sa conception conduirait à la formation de condensation, créant une légère oxydation de surface sur certains éléments. Ces particules oxydées seraient en première ligne pour se loger entre les lobes de l'aac et les poussoirs à chaque démarrage...
Le phénomène serait significativement aggravé par les conditions climatiques et l'usage fait de la moto. L'humidité ambiante et des écarts thermiques jour/nuit importants favorisant le phénomène de condensation, des courts trajets uniquement réalisés à bas et moyen régime ne permettant pas son élimination.
Au moins sur le dernier point il semble qu'il ait raison, car dans les pays au climat sec et stable les casses sont beaucoup moins courantes, ou surviennent après plus de kilomètres. Alors que l'Europe déguste.
Quand à l'usage, ce sont effectivement ceux qui font de courts trajets et/ou pensent épargner le moteur en évitant de tirer dessus qui subissent principalement les casses, alors que ceux qui "tirent dedans" (un quatre soupapes c'est fait pour ça) ont été moins touchés.