Oui Carlo mais les temps changent, une Guzzi achetée neuve 10 000 € en 2002 trouve facilement preneur à la moitié de ce prix aujourd'hui (si elle est dans l'état de la tienne)... Normal il y a une demande (méritée) sur les gros blocs 2 soupapes, et la demande risque même d'augmenter lorsque ils auront totalement disparu du catalogue.
Ce que je voulais dire c'est que ce n'est pas parce que le marketing Piaggio s'affaire à convaincre que le dernier replâtrage de la V7 en fait un modèle indispensable, car parait-il plus sûr, que ça rend obsolètes les versions précédentes.
Les promos pour liquider le stock neuf ne change rien à la côte des précédentes.
@Takin
Là aussi les temps changent, entre une bd évoquant le monde moto des années 70 et la réalité d'aujourd'hui il y a un monde.
Fut un temps certains mag. moto listaient, pour les modèle présentés ou essayés, leur coût d'entretien, le prix des consommables, des pièces nécessaires suite à une petite chute, et parlaient aussi de la décôte liée à la marque lors de la revente... Ce qui permettait à l'éventuel acheteur de se faire une bonne idée de ce qu'allait réellement lui coûter sa future moto.
Aujourd'hui la presse moto est pratiquement à 100% numérique et gratuite, ces organes n'ont qu'un moyen d'existence: la pub faite par les constructeurs.
Ils sont totalement à la merci de ces derniers, qui leur achètent l'espace et la promo de leurs modèles.
Quand ils émettent une crique du bout des lèvres, elle est toujours noyée dans un flot de commentaires élogieux, pour ne pas froisser ceux qui assurent la gamelle.
Désolé mais le Lapeau et Descouilles d'aujourd'hui n'est plus celui des années 70. D'un point de vue purement comptable un Sportster Harley ou une F800 BMW coûtent moins cher à faire rouler sur trois ans et plus, revente comprise, qu'une V7 Guzzi (toutes suivies dans le réseau).
Penser que le client Harley ou BMW est un imbécile qui ne sait pas compter, mais que le guzziste a tout compris, c'est à mon avis une vue d'esprit un peu courte.
D'ailleurs les deux marques citées ne font qu'augmenter leurs parts de marché respectives, alors que Guzzi, faute d'investissement dans les modèles, de nullité du sav, et d'une politique de prix astronomiques par rapport aux prestations, s'écroule à 0.57% cette année (à septembre), c'est à dire en dessous des pires années noires connues par la marque. Le marketing peut bien dire le contraire, c'est la réalité des chiffres.
1 acheteur de Guzzi pour 200 motos vendues en France = 199 couillons ?... La passion égare le guzziste, qui n'aime pas qu'on dise du mal de sa danseuse.
