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Disons qu'il m'est arrivé de devoir m'arrêter ou de ne pas pouvoir repartir comme prévu, mais je n'ai jamais interrompu un voyage depuis, ben, 42 ans. Après, je pars avec ma sacoche d'outil, un multi-mètre, des fusibles et des bricoles genre cordelette.

La dernière : la Bellagio ne redémarre pas après un arrêt pipi n'importe où, j'ai trouvé un problème à la soit-disant sécurité de l'embrayage mais il y en avait un autre. Il faisait 32°C, je roule en cuir...

Un gars en Triumph de la haute époque - freins à tambour et tout le toutim - s'arrête mais on ne trouve pas, puis une voiture s'arrête de l'autre côté de la 4 voies, un mécano, il revient avec des trucs électroniques et détecte un mauvais contact au niveau du démarreur, un vis foirée qui tient plus ou moins. Il me démarre au booster, je le suis chez lui et on bricole la sécurité de l'embrayage avec une durite pour renforcer le contact et avec un montage osé de vis/contre-écrou pour bloquer le contact sur le démarreur et roule. Le type m'a dit qu'une poignée de main suffisait pour le remercier. C'est le garage Bayol 12510 Druelle.

Et bien, j'ai perdu une heure mais j'ai adoré. Au retour, je suis repassé au garage avec une bouteille de sauterne pour le remercier, comme ça, en passant.

Ceci dit, j'ai plus dépanné les autres que je n'ai été dépanné.

C'était comme ça au bon vieux temps, je m'arrêtais même pour les japonaises .

Aujourd'hui ça se pratique moins et en plus les machines modernes sont tellement sophistiquées qu''il est difficile de les dépanner au bord de la route...

J'ai dépanné l'année dernière un couple en 1100 Breva avec un fusible, le gars n'en avait qu'un de rechange )