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De mon point de vue ça ne changera pas énormément que la v11 soit plus accessible, je n'ai pas suffisamment de bagages techniques et même avec une RMT je suis pas sûr d'être apte à désosser une Guzzi... le gros oeuvre devra être fait par un petit gris en région parisienne :/

Après le projet c'est de la garder le plus longtemps possible, a faire l'entretien "possible" avec mon père (on sait faire un réglage aux soupapes par exemple)
Mais poser une boite pour un embrayage me parait déjà plus sportif!

j'espère ne pas t'avoir effrayé, mais savoir ou on met les pieds me semble important.
surtout avec les v11 qui sont sujets aux bricolages et transformations en tous genres.
tomber sur un piège peut s'avérer vite ingérable.
par contre, si tu peux trouver une bonne moto, ce sera le pied ....

Je préfère être réaliste que de me lancer dans un projet que je ne peux me permettre.
Ça le fera dans quelques temps et il y aura une Guzzi au garage mais peut être pas dessuite

Pour te parler de mon expérience, j'ai depuis 2 ans le même modèle que celui de Peyruque (V11 Café Sport 2004). Il m'a fallu des mois de recherche avant de tomber sur un exemplaire d'aspect comme neuf et 6500 km au compteur.

Le pari était risqué mais sans trop l'être, car l'historique était limpide (le risque résidant surtout sur le faible kilométrage).
Depuis j'ai doublé le kilométrage et la belle tourne magnifiquement bien.

Effectivement, c'est une moto à surveiller car de petites contrariétés peuvent survenir (pour ma part essentiellement des relais et l'amortisseur de direction qui s'était désolidarisé ).

N'étant pas mécano, je te confirme que c'est possible de rouler en V11 ! Grosso modo, il faut réunir 3 préalables à mon sens :
- disposer d'un budget suffisant pour investir dans un exemplaire "propre"
- fiabiliser la bécane au maximum (changer tous les relais par des modèles moins sensibles aux vibrations que les Siemens d'origine, installer une batterie adaptée (Odyssey PC545), effectuer toutes les vidanges pour repartir de zéro, graissage et lubrification de toutes les pièces qui le nécessitent (béquille,...), contrôle du serrage des multiples vis et écrou (sensibles aux vibrations) et ne jamais partir sans un sachet de relais/fusibles pour éviter l'immobilisation idiote au bord de la route (vécu)
- recourir à un bon mécano pour l'entretien (ils sont de moins en moins nombreux) qui saura notamment régler l'injection (condition sine qua none pour un fonctionnement optimum du V-twin)

Passé ces quelques "obstacles", tu n'auras que plus de plaisir à rouler avec cette moto tellement attachante, qui est tout sauf une "moto consommation jetable" que l'on nous vend un peu partout maintenant...

Ne te décourage pas, le jeu en vaut la chandelle !

Ah si je suis un peu découragé haha mais encore une fois je viens sur les forums pour échanger avec les vrais proprio et pas que des avis d'annonce.

Bon je savais que ça n'allait pas être tranquille comme une japonaise mais je pensais pas que devoir prendre un relai de secours en ballade pouvait être nécessaire!
Je pensais les "vieilles" Guzzi plus solide car plus simple de conception (hormis le côté électricité certes...)

Du coup je vais poser une question différente: quelle Guzzi conseiller pour découvrir la marque sans se faire peur au moindre coup de démarreur?

Le V-twin, à l'exception des versions 1200 8v qui ont connu des problèmes de distribution (Griso 1200, 1200 Sport, Norge 1200, Stelvio), est un moteur très fiable et qui supporte de très gros kilométrages......sous réserve d'un entretien suivi (vidanges, etc.).

La fragilité des Guzzi est essentiellement électrique, les composants (de qualité parfois inégale) étant soumis à rude épreuve avec les (good ) vibrations du twin.
Après, glisser quelques fusibles et relais dans une sacoche de réservoir ne me paraît pas rédhibitoire pour craquer sur une Guzzi....

Enfin, la seule réelle faiblesse des V11 réside dans le ressort de preselecteur de la boîte de vitesse dont la conception perfectible peut conduire à sa rupture, à force de frottements (certains l'ont subi au bout de 5 000 km, d'autres après plusieurs dizaines de milliers de km, d'autres jamais !).
En revanche, cette mésaventure sans gravité (la pièce coûte quelques euros à peine) est par contre immobilisante si l'on n'est pas mécano !

Tout ceci n'a pas réussi à me dévier de mon rêve de V11, d'autant plus que pour moi il s'agit d'une seconde moto.
S'agissant des Guzzi modernes (sous l'ère Piaggio), je n'ai jamais eu de soucis avec mes ex Griso 8v et Norge 8v (toutes les deux avec la bonne distribution, celle à rouleaux) en 10 000 km parcourus avec chacune.

Sinon, la Bellagio a également une excellente réputation de fiabilité (940 cm3 2 soupapes par cylindre) dont je peux témoigner...(à part un fusible, zéro souci en 10 000 km parcourus également).

Bref, comme dit si bien Peyruque (je crois), les Guzzis ne connaissent pas de problème, uniquement des aleas !
Benoît

Une recente, genre V 85 TT ou bien V 7 III.

Voir la future V 7 Spéciale qui arrive bientôt...

Raah j'hésite ... passion/raison comme toujours!

Pour les problèmes électrique/ressorts de boite/distri (pour les 1200 8v) j'en avais déjà eu connaissance.
C'est pas la fiabilité d'une MvAgusta mais visiblement si l'on a pas la science mécanique faut avoir des ressources pécuniaires, ce qui est pour le moment assez sensible par chez moi (travaillant dans l'aéronautique et ayant une petite bouche de plus à nourrir vous conviendrez que j'en dors pas forcément bien).

Mais b*rdel quelle machine, et encore je suis pas monté dessus!

Je me demande si je ne vais pas temporiser et me concentrer sur une machine plus récente, peut-être plus petite (oui je pense à la mignonne V7 que je trouve superbe!) quitte à avoir un peu plus de pépètes pour m'en faire, plus tard, une V11 de collection (aux côtés d'une 750s et une 850 LeMans mk1... toujours dans mes rêves). En gros une Guzzi ère Piaggio pour débuter chez l'aigle, et une de "puriste" plus tard.

Je retiens la bonne idée de la Bellagio mais j'ai vraiment du mal avec cet échappement d'origine trop typé "custom" à mon goût...

Encore merci pour vos réponses, je pense avoir trouvé une bonne équipe ici, ça fait plaisir

La Bellagio m'a bien tenté à une époque, mais outre l'échappement que je ne trouve pas moche, chez moi, c'est plutôt le guidon "Drag Bar " qui me gênait.

Bon ça ce change aussi...

Et puis après une V 85 TT, j'ai opté pour une 850 Griso culbutée, 4 V, de 2005, 23 000 Km d'origine.