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Moto Guzzi a fait subir à sa gamme V7 une légère cure de jouvence. Pour sa troisième refonte, la V7 gagne un peu en puissance, tout en se conformant aux normes Euro 4 et se présente toujours comme une excellente machine pour débutants.
Le charme à l’italienne perdure du côté de chez Moto Guzzi où le groupe Piaggio continue de lui attribuer des valeurs néo-rétro très en vogue actuellement. Machine facile et idéale pour les débutants ou la gent féminine, la « petite » V7 affiche toujours un côté attachant avec son brin de caractère latin. Cinquante ans après le concept initial lancé par Giulio Cesare Carcano, la V7 subit pour 2017 sa troisième mutation après son retour en production en 2009. Une mutation obligatoire pour le petit roadster qui a dû se conformer aux normes Euro 4.
Tout en réduisant ses émissions et sa consommation, le twin ouvert à 90° face à la route est parvenu à conserver son couple et même à glaner un peu de puissance, la valeur maximale passant à 52 chevaux. Une belle prouesse pour cette mécanique cubant toujours 744 cm , refroidie par air et culbutée. On note également que les détenteurs du permis A2 pourront opter pour un kit spécifique abaissant légèrement la puissance. Et la V7 évolue également en partie-cycle, avec une géométrie sensiblement revue destinée, notamment, à offrir une meilleure prise en main. Par ailleurs, la finition semble de meilleure facture, particulièrement au niveau des soudures de cadre.
Pour parfaire ses prestations dynamiques, la V7 reçoit aussi de nouveaux amortisseurs. Ces éléments latéraux de marque Kayaba sont censés améliorer le confort d’ensemble. N’oublions pas que les V7 sont équipées en série d’un ABS et d’un contrôle de traction. Trois modèles demeurent au catalogue du constructeur de Mandello del Lario : la Stone, la Special et la Racer. La Stone se distingue par de nouvelles jantes à bâtons et l’adoption d’un nouveau bloc compteurs. Elle, sera disponible dans des coloris unis : noir, jaune, vert ou bleu. La Special se différencie avec son style un peu plus vintage reconnaissable par les jantes à rayons et l’absence de soufflets de fourche.
Cette version adopte par ailleurs de nombreux éléments chromés, à commencer par les échappements, les rétroviseurs et la longue poignée passager qui fleure bon l’esprit des seventies. Notons que la Special sera également disponible en version limitée avec une finition haut de gamme comprenant, entre autres, une selle en cuir, des pièces en aluminium et un logo en or. La Racer, enfin, adopte évidemment les mêmes caractéristiques que la Stone et la Special au niveau du moteur et de la partie-cycle, en affichant toujours ce style sportif d’un autre temps. Le tarif de ces machines italiennes devrait s’échelonner entre 8 500 et 10 000 €.

