Côté carter les alésages filetés recevant les goujons sont borgnes. Il ne peut donc pas y avoir de remontée d'huile par là.
Les deux goujons concernés par les toriques au niveau du joint d'embase débouchent à l'air libre côté culasse, alors que les quatre autres débouchent dans la culbuterie, donc dans l'huile. Pour ces derniers l'étanchéité est assurée par les toriques placés entre les supports de basculeurs et la culasse.
Pour les deux goujons dont il est question j'ai entendu deux explications pour justifier leur présence...
Soit ils sont là pour empêcher une infiltration d'eau, depuis le haut vers le taraudage.
Soit ils sont là pour empêcher qu'aucune l'huile venant par capillarité des puits (poussoirs, descente d'huile), ne puisse remonter par les goujons.
Aucune ne me parait tenir totalement la route... La vérité tient peut être à un mélange des deux
Pour l'anecdote, j'ai démonté plusieurs moteurs 1100 jamais ouverts, et pour certains d'entre eux les toriques avaient été placés par Luigi entre le carter et le joint d'embase... Une faute d'inattention ou une possibilité ?
Il me semble que sur certains blocs la gorge recevant le torique est plus présente côté carter que cylindre...