Le mieux est de savoir et d'agir en fonction du fait que même si tu as eu la priorité, l'accident fait mal !
Et il y aura toujours un témoin pour dire que le motard allait trop vite.
Agir en fonction de cela, et ma priorité je la cède volontier aux carrefours, même doté d'une balise ou d'un stop pour l'automobiliste, et à défaut de savoir si il va respecter le code de la route, je ralenti fortement, un choc à 50 à l'heure fera toujours moins mal qu'à 80 ou plus...
Prévenu par un sage de la moto il y a 49 ans, je n'ai jamais oublié son conseil et l'ai toujours appliqué pendant tout ce temps, presque un million de km à moto.
Par mon comportement au guidon, j'essaye de relevé l'aura du motard, en laissant passer les piétons, en roulant sur un filet de gaz, en faisant un petit signe amical aux piétons cyclistes agriculteurs et véhicule que je double ou que je croise, même s'ils n'ont pas fait d'effort pour ma manoeuvre.
Il faut remonter le niveau, si non, la pratique de notre passion risque d'être très vite réglementée fortement.
Routes interdites, circulation interdite la nuit, voir le jour, en agglomération, et j'en passe sur des idées qui vont naître dans l'esprit d'énarques qui n'y entendent rien à la moto, mais qui agiront à l'encontre de notre loisir motocycliste.
Notre avenir n'est pas rose du tout !
