L’étude sur les causes du bris des ressorts de sélection sur nos V11 est à présent achevée...

Après avoir disséqué toutes les théories émises par les plus grandes sommités connues du cercle restreint du V11, c’est à dire par ceux qui pensent V11, rêvent V11, roulent V11, et qui, disons le tout net « suintent » le V11 par tous leurs pores, j’en suis venu à aborder le problème sous un autre angle, celui de la psychiatrie...
J’aimerais tant vous donner tous les détails, parfois croustillants, sur la « complainte du V11 », mais le secret médical est aussi de mise lorsqu’il s’agit du résultat de la psychanalyse subie par ces petites bêtes sur le divan...
En fait, maintenant que j’ai pu cerner la cause de ces bris de ressorts, il me semble évident qu’on aurait du commencer par là...

Tout le monde sait pourtant qu’un V11 à la réputation d’être caractériel, ce qui est une vérité, certes, mais cela ne veut pas dire uniquement « mauvais caractère », et de loin pas, on a affaire à des petites bêtes d’une sensibilité exacerbée, malgré un physique qui, parfois, évoquerait plutôt le sanglier. Et c’est ce physique « ingrat » qui nous a tous fait chercher dans de fausses directions...
Je ne suis pas peu fier de pouvoir vous annoncer, en exclusivité sur forumguzzi.fr, que ces bris de ressort ne sont dûs, dans tous les cas analysés, qu’à une phobie de l’abandon de la part du V11...

Au sens strictement médical, impossible de savoir pourquoi ce sentiment se traduit par un bris du ressort de boîte, c’est probablement génétique.
Juste deux exemples concrets, sans entrer dans les détails....
Le premier :
Ma Le Mans, que je vais chercher, flambante neuve dans sa vitrine, coup de cœur esthétique, je l’adopte (acheter, c’est pour les objets).
Sachant que viens d’une supersport japonaise, le sentiment d’abandon est survenu quelques mois plus tard, car, après un premier temps où on s’est regardé en chien de faïence, chacun essayant de sonder l’autre, puis, peu à peu, le courant est passé, après la tolérance est venu un sentiment plus profond, et c’est là que la belle a paniqué, non sans logique, puisque la seule chose qu’elle ne pouvait pas m’offrir malgré toute sa bonne volonté, c’est les performances de mes ex nippones... Elle a eu peur que je l’écarte pour une japonaise pleine de Watts....

La crise fut sévère, avec deux rechutes, puis, une fois qu’elle a compris que je lui serai fidèle, le problème a disparu...
Le second :
Le Café Sport que j’ai adopté dans un refuge agréé Moto Guzzi, avec 6000 et quelques bornes au compteur, a eu la même réaction que la Le Mans, au bout de quelques mois, cette peur de l’abandon, après son service des 10. 000 bornes avec bris du ressort. Juste une fois, puis rassurée par sa compagne de box, elle ne m’a plus refait le coup...
A 20 000 quand l’ai cédée à un ami d’enfance, elle n’a pas fait de rechute, puisque pour elle c’était presque la famille...
J’ai appris qu’elle avait fait une petite crise, à nouveau, lors de son arrivée du côté de Montauban...Un ressort... Ce qui tend à prouver la véracité de mon analyse...
Le divan a du bon...


