Vacances, délai de pieces, empechement, bref, de longues semaines se sont écoulées depuis le dernier épisode sans que le projet n’avance beaucoup !
De nouveaux bouchons de fourche tout neufs ont été montés et serrés raisonablement , le comodo gauche réparé, les étriers avant ont reçu leurs joint et plaquettes neufs, le maitre cylindre avant son piston et ses joints neuf ( pour l'arriere on avait oublié de commander mais ce sera fait !)

Lors d’une restauration de moto (comme dans tout projet de longue haleine), il arrive que le découragement vous gagne ! Ce fut le cas lorsque nous avons récupéré le réservoir, apres l’avoir confié a un copain d’un copain d’un copain soudeur qui devait « juste » nous ressouder la partie centrale qui commençait a se fendre et boucher une fuite en dessous. N’étant pas tres a l’aise a l’étain ou en brasure, j’ai préféré ne pas y toucher et confier ça a un vrai gars du métier !
Plus habitué probablement aux charrues qu’aux réservoirs de moto, ce fut une catastrophe ! On ne va pas épiloguer, mais nous avons mis quelques semaines à nous en remettre, surtout qu’en parallèle, une connaissance du même groupe nous a cassé une aile de culasse, à peine fendue, qu’il fallait juste consolider. Bref, sur ce coup-là, pour une fois qu’on confiait un truc à l’extérieur, ça a été la cata !
Allez, juste une photo du réservoir, pour pleurer, et envisager de le recycler en réservoir de chasse d'eau !
Oui, oui, vous voyez bien, il a soudé un plat au-dessus et comblé tout le tour du bouchon !

La digestion fut lente et difficile !
Une dizaine de semaines plus tard, quelques centaines d’euros en moins, venant d’Allemagne mais probablement fabriqué en Inde, un réservoir tout neuf, avec en prime l’ouverture du bouchon vers l’avant, correspondant à la 1000 seudem nous arrive !
Hormis les trous pour les insignes, qu’il faudra donc coller, il correspond bien à l’origine, plutôt bien fait, meme s’il faut ébavurer un peu les bords de tôle restés brute.

Aussitôt arrivé, nous vérifions qu’il se monte bien et que les fixations tombent juste. Ouf, c’est le cas !

Il a droit à un bon traitement à la résine dans la foulée. Étapes classiques : dégraissage (il était bien gras dedans, ayant voyagé probablement en bateau, c’est plutôt bon signe, aucune corrosion apparente sur la tôle), puis dérouillage (ressorti aussi propre apres 2h), puis séchage et enfin résine. Ce n’est pas compliqué, juste long, et comme il faut le changer de position toutes les 5 ou 10 minutes, on ne fait pas grand-chose d’autre sur la journée à part papoter !

Pendant ces longues semaines d’attente, nous avons quand même avancé sur le circuit électrique.
Premierement, on a viré les gaines pour contrôler tous les câbles,

Puis, j’ai tout retracé et numéroté les fils, n’étant pas sûr que notre circuit corresponde parfaitement à un schéma d’origine trouvé sur la Guzzitec


Ensuite, reprise des soudures, vérification des connecteurs et rebranchement pas à pas.
Remplacement des relais, et pour le moment, nous avons conservé le petit boîtier transistorisé d’époque :

Il nous manque le commodo droit avec le bouton de démarrage (un bouton poussoir prés du démarreur avait été monté a l’époque) et ce sera terminé.
Comme il nous manquait des petits voyants sur le tableau de bord, j’ai dessiné et imprimé un modele, pour l’instant fait en blanc, mais on va recevoir du PLA translucide bleu, vert et rouge pour refaire ça correctement.
Si vous en voulez, dites-le-moi !


Allez, normalement, encore deux livraisons de pieces, dont la batterie, et on devrait être prés du but !
Objectif : premier démarrage dans les 4 semaines à venir !